La jeune reine de Kazanien, après s'être réveillé tôt le matin, comme demandé par l'impératrice, elle finissait de se maquiller pour être belle. Bien que ça ne fessait qu'une semaine que Ludmilla était arrivé à l'Empire du Lotus, Victoria n'avait pas attendu longtemps pour commencer à lui enseigner tout ce qu'il fallait pour être une bonne dirigeante. La vie à l'Empire du Lotus est bien différente de celle que la jeune reine a connue à Kazanien et à même un peu le mal du pays, mais bon, elle essaya de ne pas trop y penser, car elle devait rester concentré pour son premier court. D'autant plus que ce n'était pas un court comme les autres, l'impératrice devait juger quelqu'un, Ludmilla ne savait pas qu'elle était le crime et n'avait pas trop hâte d'y être. Certes la jeune reine avait déjà participé à des jugements, mais ce n'était pas ses moments préférés, car elle avait toujours peur de ne pas prendre la bonne décision.

Quand une des servantes de l'impératrice vient la chercher, Ludmilla était un peu surprise, car elle lui annonça que c'était l'impératrice qui lui a demandé d'aller la chercher. Était-elle en retard ? Pourtant le jugement n'avait lieu qu'en fin de matinée. Ce disant que Victoria voulait sans doute lui parler en privé, Ludmilla finit de se préparer vite fait avant de suivre la servante, espérant être assez belle. La beauté était une exigence que lui avait beaucoup enseignée sa mère, ainsi que son précepteur qui lui répétaient sans cesse qu'une reine se doit d'être belle et élégante.

Sur le chemin vers la salle d'audience, la jeune reine remarqué les regards curieux que continuer à lui lancer les habitants du palais impérial. Beaucoup continuer à être intrigué par la nouvelle conseillère personnelle de l'impératrice, visiblement étrangère, fort heureusement Victoria en avait déjà calmé certains et ses servantes personnelles étaient sûres. Ludmilla était toujours impressionnée par l'autorité qu'avait Victoria et se demanda si elle arriverait à être comme elle un jour. Entre deux, elle eut une petite pensée pour son garde du corps qui avait lui aussi commencer son court avec celui de l'impératrice.

Une fois arrivé à la salle d'audience, Ludmilla toujours impressionné et admiratif par la prestance de l'impératrice, ne tarda pas pour s'approcher d'elle et s'incliner, la servante fit de même.

- Bien le bonjour impératrice Victoria. Vous m'avez fait demander ?

Alors que Ludmilla était encore sous le choc que sa tête était mise à prix dans son propre royaume et qu'elle essaye de comprendre la raison, l'impératrice Victoria la rassura en expliquant le pourquoi du comment. À ces réponses, la jeune reine en exil se gratta un peu l'arrière de sa tête, un peu gêné, de ne pas avoir pensé qu'il s'agissait d'un complot venant de ceux qui ont sauté sur l’occasion pour s'emparer du trône. Quand l'impératrice vient lui caresser la joue, Ludmilla lui fit un petit sourire sincère, tout en se disant que Victoria était la grande sœur qu'elle souhaiterait avoir, a-t-elle point que l'idée qu'elle reste sa conseillère lui plaisait, mais elle savait au fond-elle que ce serait un échec pour elle de finir ainsi. Après que Victoria est annoncé à Ludmilla ce qui les attendait aujourd'hui, cette dernière essuya les dernières larmes qu'avait réussies à couler sur ses joues, avant de répondre avec un peu plus de motivation.

- D'accord ! Je vais essayer de faire de mon mieux.

Une fois installée près du trône de l'impératrice, la jeune reine de Kazanien suivait avec intention et intérêt les différents jugements qui se déroulaient pendant la matinée. Elle était impressionné par le fait que l'impératrice n'hésiter pas à punir les nobles quand ils étaient fautifs et traiter tout le monde de manière égale. De temps, quand Victoria demanda à Ludmilla son avis ou prendre une décision à sa place, elle ne pouvait s'empêcher de sursauter de surprise à chaque fois, a-t-elle point que certains garde et serviteur ont dû penser qu'elle avait le hoquet, car à un moment une servante lui a apporté un verre d'eau, la surprenant et la gênant un.

Quand les jugements furent finis, Ludmilla soupira légèrement de soulagement, alors que Victoria l'invita à aller se détendre dans les jardins, une idée qui enchanter la jeune reine, alors que son commentaire sur les vieux croulants la fit rire. Concernant son nouveau surnom, Ludmilla n'était plus trop surprise, elle commençait même à s'y habituer, bien que ça la gêner toujours d'être vue comme une créature si fragile, mais sa lui donner un objectif en plus, celui de paraître plus forte. Sur le chemin la jeune reine en profita pour commencer à discuter un peu.

- Merci de m'avoir laissé participer aux jugements, c'était très instructif, bien que stressant. Bien que sans vos conseils je me serais plus d'une fois trompé. Jamais je n'aurais imaginé que cette pauvre vieille dame était capable de faire croire que des marchands la volaient pour s'emparer de leurs richesses en compensation. Le monde est bien plus cruel que je ne le pensai.

Tandis que les deux femmes continuèrent de marcher, Ludmilla ne pouvait s'empêcher de rester admiratif dans la démarche de Victoria et se dit qu'elle devrait peut-être, elle aussi, porter une arme sur elle, tout en restant attentif si l'impératrice lui parler.

Une fois arriver au jardin, la jeune reine en exil, apprécia les rayons du soleil qui réchauffaient son corps et égayait un peu plus son esprit. Puis elle se tourna vers Victoria pour lui parler de nouveau.

- Si je puis me permettre, comment faite vous pour paraître aussi sur de vous ? Pendant tous les jugements, c'était comme-ci vous ne doutiez jamais, comment avez-vous fait pour devenir une femme aussi forte ?

Alors que la jeune reine de Kazanien marchait dans le jardin, en compagnie de l'impératrice Victoria, afin de se détendre après la longue matinée qu'elles ont eue en cette journée de jugement, elle ouvrit la conversation en remerciant l'impératrice pour l'avoir fait participer, ainsi que la conseiller. Quand Victoria lui avoua qu'elle aussi elle aurait pu se tromper, au sujet de la vieille dame qui escroquait les marchands en prétextant qu'ils la volaient, Ludmilla lui fit un regard ébahi, comme un enfant qui a découvert que son super-héros va aux toilettes comme tout le monde. Puis elle ne put retenir un petit rire en repensant à la querelle des paysans que l'impératrice avait évoqués, pour démontrer à la jeune reine que le monde n'était pas aussi cruel qu'il le paraissait.

Cependant, à chaque fois que Ludmilla apercevait un serviteur qui les suivait, elle ne pouvait s'empêcher de sursauter de peur, bien qu'elle se sente en sécurité auprès de Victoria, elle avait toujours cet instinct de survit, en elle, qui lui disait constamment de rester vigilante. Ce qui fait qu'elle se retrouve des fois à regarder autour du soi, comme un petit lapin sur ses gardes, surtout dans les grands espaces ouverts, comme le jardin. Fort heureusement, la présence de l'impératrice atténuait un peu tout ceci, puis elle oublia toute son inquiétude quand Victoria la conduit à une table, tout en l'écoutant, où les attendaient des fruits, ainsi que des boissons fraîche, contente de pouvoir se ressourcer en bonne compagnie.

Une fois installé, Ludmilla commença à grignoter quelques fruits, alors qu'elle écouter attentivement la réponse de Victoria sur sa question. Déjà elle rougit quand elle lui rappela qu'elle pouvait la tutoyer et la considérait comme une petite sœur, puis fut étonnée par sa réponse. Quand Victoria s'arrêta de parler pour servir une coupe à Ludmilla, elle en profita pour répondre avec admiration.

- Désolé, j'ai tellement l'habitude du protocole et de l'enseignement des bonnes manières, mais ça me touche d'être comme une petite sœur pour vous, sachant que j'ai toujours rêvé d'avoir un frère ou une sœur. Par contre, jamais je ne vous aurai imaginé faire des erreurs ou même pleurer. Ce qui veut dire, qu'un jour je pourrai peut-être devenir une reine forte comme toi.

Bien que la jeune reine eût du mal à s'imaginait aussi forte et assurée que Victoria, elle aimait bien cette idée. L'impératrice reprit en citant l’exemple de l'affaire de la vieille femme, fessant bien comprendre à la reine de Kazanien que la récolte d'information était importante pour bien régner, puis elle lui demanda quel genre de reine elle voudrait être. Ludmilla resta un instant à réfléchir, car c'est une question qu'elle n'avait pas vraiment eu l’occasion de se poser entre ses études, puis tous les événements qui se sont enchaîné, mais elle réussit à répondre avec un peu d'hésitation dans sa voix.

- Hé bien, j'aimerai biens devenir une reine comme toi, mais on m'a jamais parlé des différentes façons de régner. Pour mon père, il n'y avait qu'une manière de régner, celui où il faut se montrer fort et imperturbable, ne jamais laisser transparaître le moindre signe de faiblesse. Voilà pourquoi j'ai du mal à me sentir digne du trône qui me revient. Du coup, j'aimerai biens connaître les différentes façons qu'un roi ou reine peuvent faire pour régner. Si on a le temps pour en parler bien sur.

Pour Ludmilla Lilium, l'impératrice, Victoria était vraiment la grande sœur qu'elle n'a jamais eu, douce, toujours à son écoute et lui prodiguant plein de conseil. La jeune reine de Kazanien ne s'attendait vraiment pas à ça quand elle avait pris la décision d'aller se réfugier à l'empire du Lotus, car elle avait entendu pas mal d'histoire sur sa puissance impératrice, mais elle ne regretta pas sa décision. Parce qu'elle avait trouvé plus qu'une puissante alliée et espère pouvoir un jour lui rendre la pareille, pour le moment elle ne pouvait que rougir, avec un grand sourire, quand l'impératrice l’encourageait à être elle-même et disait ce qui arriverait à ceux qui oseraient lui faire du mal.

Tandis que Ludmilla et Victoria se ressourçaient autour d'une petite table dans les jardins royaux, elles discutèrent des différentes manières de diriger un royaume. La jeune reine écouta attentivement ce que l'impératrice lui disait et se demanda si la révolte de son peuple ne résultait pas, en partie, de la manière dont son père dirigeait le royaume, toutes ces informations lui donna matière à réfléchir. Ce qu'elle fit pendant un bon petit moment avant de s'exprimer.

- Il est vrai que d'après ce que tu dis, il vaut mieux que je trouve ma propre façon de diriger mon peuple. L'ennui, c'est que j'ai du mal à voir comment je pourrai connaître les besoins de mon peuple, car, de ce que j'ai aperçu, pendant les jugements, tout le monde n'a pas les mêmes besoins. De plus, les seules choses que j'ai traitées comme mes enfants, ce sont mes poupées et j'ai encore du mal à me dire qu'il faudra que j'élimine des gens.

Il est vrai que la jeune reine s'était promis de devenir plus forte pour devenir une meilleure souveraine pour son royaume, mais elle connaissait ses faiblesses et c'est pour ça qu'elle doutait encore. Fort heureusement, Victoria avait dit qu'elle sera avec elle au début, mais il y avait un petit problème qui chiffonna Ludmilla.

- Cependant, je suis vraiment contente de savoir que tu resteras à mes côtés au début, mais... Comment vas-tu faire pour ton royaume ? Je sais que tu es doué pour gouverné, mais ça ne va pas être simple de diriger l'empire du Lotus depuis le royaume Kazanien et si quelqu'un profitait de votre absence pour s'emparer du pouvoir, je m'en voudrai beaucoup d'avoir été la cause de ce problème.

Après avoir exprimé son inquiétude, la jeune reine laissa l'impératrice s'exprimer, tout en buvant un peu de grenadine, jusqu'à ce qu'elle propose de l'épouser. Instinctivement, Ludmilla tourna la tête, alors que la stupeur la fit recracher sa boisson par son nez, lui provoquant une brûlure à ses narines qui la firent pleurer. Voyant ça, deux serveuses sont venu lui apporter des serviettes, afin de l'aider à s'essuyer, alors que Ludmilla essaya de répondre correctement.

- Vi... Victoria... Je... Je... Pas que ça me gênerait de vous épouser, mais... c'est si soudain !

Le mariage, c'était une possibilité que beaucoup de ses conseillers lui avaient donné, mais elle ne s'était jamais imaginé ceci avec l'impératrice Victoria. Pas que l'idée d'unir leur royaume lui plaisait pas, mais se marier avec Victoria la faisait beaucoup rougir, bien qu'elle la voyait toujours comme une grande sœur, Ludmilla gardait un côté grand romantique dans son cœur.