Sexe : Points XP & Or : 1831 Race : Elfe sylvestre Royaume : Le plus riche Poste : Chef de guilde Inventaire : 5 rations
5 soins + 5 vigueur + 2 zoo + 1 chance + 1 vision
4 bons monture
1 portail
1 monture : Gonzo l'élicerf Compétences : Peau de caméléon
Tir rapide
Arbalète Armes : Arc
Epée elfique
Dague Guilde : Aëlfen Woody MERCENAIRE Fiche de Compétences Âge du personnage: 41 ans
| | Dim 16 Oct - 11:18:26 |
CHAPITRE 1 : En route vers le Géant-qui-Pleure Je suis un elfe, et il paraît que mon comportement va à l'encontre de la nature de la race que j'ai choisi au moment de mon inscription. Ce n'était pas dérangeant lorsque je jouais depuis mon bureau, mais depuis que je suis dans la peau de mon avatar, je me rends bien compte que cela peut compliquer mes interactions avec les natifs. J'ai déjà ressenti cette sorte de gêne et de méfiance, mais je ne me suis pas rendu compte que cela venait tout bêtement de moi. Pour tenter de remédier à cette erreur de ma part, je me suis dit que la meilleure des solutions serait de vivre un peu à l'elfique, et pour moi, ça commence par visiter l'Altaïr.
Bizarrement, ce territoire ne m'inspirait pas quand j'était simple joueur derrière son écran, et j'ai du n'y venir qu'une ou deux fois. Je suis donc arrivé par le portail vert et j'ai quitté le sanctuaire pour commencer la visite des lieux emblématiques de la terre des elfes.
Je décide de me diriger directement vers les montagnes, et emprunte la route forestière, la seule qui soit à peu près sûre aussi bien pour les voyageurs, que pour les sabots de Gonzo. Je note d'ailleurs que mon élicerf, contrairement à moi, semble particulièrement fringant et heureux depuis le début du voyage. Mais après tout, il est sans doute natif d'ici, et issu d'un élevage elfique.
Notre chemin nous a fait longer la frontière du Lotus, et nous a amené aux Grandes Cascades, et au grandiose Pont du Cerf. Quel spectacle ! Maintenant les Montagnes blanches commencent à se dessiner au loin, et nous nous dirigeons vers les sommets enneigés de plus en plus visibles. Mais avant d'y parvenir, je souhaite faire un détour vers une curiosité locale : Le géant qui pleure. Pour cela, nous devons malheureusement quitter la sécurité de la route pour nous enfoncer sur les chemins plus sombres des sous-bois. La nature est foisonnante, mais aussi très inquiétantes, les bruits de la forêt elfique sont incessants, oppressants, et résonnent dans ma tête et mon corps.
Voilà plusieurs heures que Gonzo et moi marchons et nous avons croisé le chemin de dizaines de créatures, même un petit groupe d'oenosaures qui nous a forcé à nous arrêter le temps qu'ils traversent les fourrés. je n'en avais jamais vu, et bien que je sache que ces animaux sont totalement inoffensifs, leurs hauteur et musculature sont quand même impressionnantes. Et je n'ai pas pu empêcher un frisson descendre de mon échine, parcourir mon dos et mon postérieur, avant de descendre juqu'aux mollets.
Mais depuis quelques minutes, j'entends distinctement une chute d'eau. Nous nous rapprochons enfin de notre but, et j'espère que le long détour en valait la chandelle. Le chemin se rétrécit encore un peu, et monté sur Gonzo, j'ai de plus en plus de mal à éviter les branches basses. Je mets pied à terre, et nous poursuivons notre avancée l'un à côté de l'autre. Tout à coup, Gonzo tréssaille, et relève la tête brusquement, se cabre et souffle un cri rauque. Je tente de le retenir par la bride, mais il m'échappe et s'enfuit, je me retourne presque instantanément vers le fond du chemin. Quelque chose à bouger... Quelque chose de gros, qui se déplace vite, et qui fonce droit sur moi.
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